"Si la vente de tabac reste notre ADN, notre métier se diversifie depuis quelques années. 42% de nos clients ne viennent pas dans nos commerces pour acheter du tabac, d'où l'importance de développer d'autres services", explique Philippe Coy, président national de laconfédération.
A l'image de Jean-Pascal Barnasson par exemple, buraliste à Etoile sur Rhône depuis 23 ans, qui vient d'investir dans un nouveau local au sein duquel il propose en complément de la vente de tabac, presse et jeux, des cigarettes électroniques, des confiseries, de la papeterie, du vin, un service de néobanque, et un bar qui rouvrira dès que cela sera permis. "La vente de tabac baisse, notre profession se transforme : nous sommes devenus des commerçants d'utilité locale" C'est ce message que la confédération est venue délivrer aux professionnels drômois, représentés par leur président Didier Reboulet, buraliste à Romans.
Le Fonds de transformation est une aide unique destinée à tous les buralistes. Elle leur permet de mener un projet de transformation et d’assurer le développement commercial de leur commerce, allant au-delà d’une simple rénovation ou modernisation. Après un audit réalisé par la CCI (financé à 100% si les travaux sont ensuite réalisés), le commerçant peut prétendre à une prise en charge de 30% de ses dépenses, avec un plafond maximum de 33 000 € d'aides.