Les données sanitaires actuelles confirment une recrudescence préoccupante de la circulation active du virus au niveau national et la nécessité d’adapter les moyens de lutte, afin de préserver le système de santé et particulièrement la réanimation en milieu hospitalier.
Le département de la Drôme est entré dans la phase la plus critique samedi 24 octobre 2020 avec la mise en oeuvre du couvre-feu de 21h à 6h du matin (sauf nécessité impérieuse justifiée par l’attestation de déplacement). Celui-ci durera 4 semaines, mais pourra éventuellement être prolongé en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Ce couvre-feu implique pour les entreprises que :
Dans les périmètres concernés par le couvre-feu, les bars, les établissements sportifs, les salles de jeux, les foires et salons seront fermés toute la journée et les fêtes foraines seront interdites. Les types d’établissements recevant du public suivants sont fermés 24h/24 au public (les exceptions sont précisées dans le décret du 23 octobre 2020) :
Tous les ERP ne pourront plus accueillir de public après 21h. Les activités économiques se déroulant sur la voie publique (chantiers, tournages) pourront continuer à s’exercer.
Le télétravail, quand le métier le permet, est fortement recommandé avec une jauge minimale de 50% des effectifs.
Les rassemblements, réunions ou activités de plus de 6 personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public, à l’exception des manifestations revendicatives, des rassemblements à caractère professionnel, des cérémonies mémorielles et funéraires, sont interdits.
Pour les rassemblements qui restent autorisés, la jauge maximale est de 1000 personnes.
Mesures complémentaires prises par le préfet de la Drôme
Renforcement des dispositifs en place
Le couvre-feu va nécessairement impacter les entreprises de la restauration, les débits de boisson, les espaces culturels les grands événements ou encore le tourisme. Le chômage partiel financé à 100% par l’Etat sera prolongé jusqu’au 31 décembre et les recours aux prêts garantis seront possibles avec un début de remboursement l’année suivante. Le fonds de solidarité sera renforcé et élargi et les TPE / PME pourront bénéficier d’exonération de cotisations sociales.